REPORTAGE PUBLICITAIRE
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leDroit
ÉDITION WEEK-END DU SAMEDI 27 AOÛT 2016
Les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée
1816-2016
200ANS
DEPUIS QUELQUES DÉCENNIES, NOUS
SOMMES LES TÉMOINS DU DÉCLIN DE
L’ÉGLISE D’ICI. LES SIGNES SE MULTI-
PLIENT. POURTANT, NOUSNE SOMMES
PASENTRAINDEVIVRELESDERNIERS
JOURS DE L’ÉGLISE. IL FAUT PLUTÔT
FAIRE LE DEUIL D’UNE CERTAINE MA-
NIÈRE DE VIVRE EN ÉGLISE.
Les Missionnaires Oblats forment un insti-
tut religieux, présent dans plus de 65 pays,
consacré à l’évangélisation. En Afrique et
en Asie, ils sont jeunes et de plus en plus
nombreux.
LES OBLATS ONT-ILS UN AVENIR?
Ici, au Canada, les Oblats ont été nombreux
et novateurs dans plusieurs institutions ec-
clésiales et sociales, aussi bien au pays qu’à
l’étranger. Leur charisme, inspiré de saint
Eugène de Mazenod, est d’actualité plus
que jamais : faire connaître et aimer Jésus
Christ et son Évangile aux démunis.
Avec la collaboration de jeunes confrères
venus d’ailleurs, ils tiennent à s’engager
dans des projets missionnaires avec une
approche nouvelle, mieux adaptée à la so-
ciété moderne.
Dans notre province, les Oblats, quoique
moins nombreux, tiennent à y promouvoir
les valeurs oblates et assurer une présence
dans l’enseignement et les services spiri-
tuels et pastoraux, comme à l’Université
St-Paul d’Ottawa.
À la paroisse Sacré-Cœur d’Ottawa, en
plein milieu universitaire, ils continue-
ront à bâtir une communauté chrétienne
accueillante, rayonnante de l’Évangile et
attentive à l’interculturalité.
À Cap-de-la-Madeleine, ils sont appelés à
faire de ce centre de pèlerinage un lieu de
passage, une sorte de puits de Jacob, où les
gens seront accueillis dans leurs souffran-
ces et leurs recherches de spiritualité.
Depuis leur arrivée au Canada, les Oblats
ont toujours été très engagés auprès des
communautés amérindiennes. Ils y sont
encore présents, notamment chez les Innus
de la Côte-Nord du Saint-Laurent et les
Cris de la Baie James, avec le souci de sus-
citer des communautés chrétiennes plus
inculturées et qui se prendront en main.
L’heure est venue de s’engager dans de nou-
veaux sentiers en vivant la mission avec la
joie de l’Évangile.
«En réalité, l’avenir de l’Église reposera
sur sa capacité à devenir toute entière
missionnaire. L’Esprit de la Pentecôte, à
la source de l’Église, cherche toujours des
disciples fervents et audacieux. Avis aux
intéressés», de conclure le Père Provencher.
NORMAND PROVENCHER, O.M.I.
Auteur des livres
Trop tard?
L’avenir de l’Église d’ici,
2002, Éditions Novalis et
Il n’est pas trop tard! Présent
et avenir de l’Église d’ici
, 2015,
Éditions Novalis
Une mission aux
multiples visages
NORMAND PROVENCHER, O.M.I.
fondateur
En 2015, on lui confiait les communau-
tés de Ekuantshit (Mingan) et Mati-
mekosh (Schefferville) où il est toujours
présent aujourd’hui. Il n’ose pas parler de
paroisses, mais plutôt de communautés,
puisqu’il considère que le sens de la mis-
sion a changé et que son œuvre s’appa-
rente davantage à celui d’un missionnaire
qu’à celui d’un curé.
« Je ne suis pas ici pour les évangéliser,
car ils connaissent déjà bien Dieu. Je suis
ici pour assurer une présence mission-
naire. Notre mission actuelle auprès des
peuples innus est de cheminer avec eux,
de vivre comme eux et avec eux. Je suis
à l’écoute de ces gens pour comprendre ce
qui les anime, comprendre leurs besoins
et comprendre comment ils peuvent être
si proches de la présence de Dieu et de la
nature. »
Pour Ali Nnaemeka, c’est la providence
qui l’a conduit jusqu’aux Innus en cette
période historique.
« En ce 200e anniversaire, je suis profon-
dément heureux et je me considère chan-
ceux de me retrouver dans un milieu qui
correspond au souhait du fondateur de la
Congrégation, celui d’aller en périphérie,
vers ceux qui n’ont pas beaucoup de possi-
bilités. Et je suis en périphérie dans tous
les sens du terme, autant sur les plans
géographiques et climatiques que cultu-
rels. Je me retrouve ainsi auprès d’un peu-
ple chez qui je dois apprendre beaucoup de
choses, comme le respect et la valeur de
la famille, mais aussi le respect de la na-
ture. En cette année de célébration, j’aime
à croire que c’est l’Esprit qui m’a conduit
jusqu’ici. En cette époque de grands bou-
leversements exacerbés par la course au
capitalisme et au sensationnalisme mé-
diatique, je suis privilégié d’être auprès de
gens qui éprouvent encore du respect pour
la nature et la création. »
LeMissionnaire Oblat observe que «l’avenir
de la mission consiste à considérer l’être hu-
main dans son intégralité et non pas seule-
ment sur les plans théologiques ou religieux
ou spirituels, mais aussi dans ses dimen-
sions culturelles, et donc l’anthropologie, la
sociologiesontimportantesetutilesdansnos
quêtes. Nous devons considérer l’humain
dans son ensemble pour créer un lendemain
qui corresponde à la société d’aujourd’hui. »
FIERS
PARTENAIRES
des missionnaires oblats
de marie immaculée
✢
✢
ursuline de l’union canadienne
1358, rue Barrin
❘
Québec, Québec G1S 2G8
✢
Filles de saint-Paul,
librairies Paulines
Et Maison d’édition Paulines Montréal et Trois-Rivières
✢
servante de Jésus-marie
210, av Laurier
❘
Gatineau, Québec J8X 3W1
✢
la tour deloitte
11190, avenue des Canadiens-de-Montréal, bureau 500
Montréal, Québec H3B 0M7
✢
oblates de béthanie
981, avenue Murray
❘
Québec, Québec G1S 3B4
✢
religieuse hosPitalières
de st-JosePh
245, avenue des Pins O
❘
Montréal, Québec H2W 1R5
✢
sœurs grises de montréal
138, rue St-Pierre
❘
Montréal, Québec H2Y 2L7
✢
notre dame du bon conseil
2450 Côte Sainte-Catherine
❘
Montréal, Québec H3T 1B1
✢
banque
nationale
Fière partenaire
des Missionnaires
Oblats de Marie
Immaculée
✢
notre-dame
du saint-
rosaire
✢
l’ordre
des
dominicains
2715 chemin
de la Côte
Sainte-Catherine
Montréal Québec
H3T 1B6
✢
300, allée du Rosaire
Rimouski,
Québec
G5L 3E3